je savais déja que je ne rentrerai pas indemne de ce voyage...

Samedi 6 septembre 2008,
Je pose pour la première fois les pieds sur le sol du Bangladesh.

J’ai déjà entendu et lu beaucoup de chose sur le pays qui m’ont permis de me préparer a ce que j’allais voir. A la sortie de l’aéroport, il fait très chaud et il y a du monde derrière la grille qui nous sépare de la rue mais jusque là aucune surprise, on m’avait prévenue. Notre chauffeur arrive, on monte en voiture et nous voilà partie pour la première traversée de Dhaka. Il y a du monde partout, des femmes en Saris, des Rickshaws, des bus défoncés et nous longeons des " commerces " établis dans des petites baraques en taule. Pseudo garages, réparateurs de pneu, je ne sais plus exactement tout ce qu’il y avait mais je garde en mémoire la couleur noir du cambouis. Je regarde attentivement tout ce qui m’entoure presque déçue d’être si peu étonnée, trop bien préparée, du moins c’est ce que je croyais à ce moment là.

On est jamais assez préparé a ce que l’on peut voir là-bas, on peut lire des livres, voir des photos, des documentaires mais tant qu’on ne l’a pas vécu et ressenti on ne connaît pas le Bangladesh.

Il y a tellement à écrire sur ce pays ou plutôt sur cette ville (car le Bangladesh n’est pas uniquement Dacca) que j’ai du mal a organiser ma pensée . J’ai observé le pays les yeux grands ouverts et je ne les ai refermés qu’en le quittant.